Dans ce jardin qu’on aimait

Revue de presse


Vialle supprime la figure classique et pratique du récitant, pour mettre face à face le père et sa fille. Elle insère dans le spectacle bons nombres des annotions musicales proposées par Cheney, c’est ainsi que père et fille redeviennent complices via ces duos qu’ils nous offrent de chants d’oiseaux et de choses amoureuses. Plus qu’un régal, c’est un enchantement.

Jean-Pierre Thibaudat, Blog Médiapart, Juillet 2022

La grâce féérique de Marie Vialle

Marie Vialle est depuis quinze ans une fidèle de Pascal Quignard. Cinq pièces dramatiques, musicales, poétiques, toujours mystérieuses, énigmatiques, d’une séduction profonde. Elle signe l’adaptation avec David Tuaillon. Elle déploie, en un moment fluide et d’une grâce infinie, toute la palette de ses dons. Très belle, longue, déliée, regard étincelant, elle apporte à Rosamund toute sa sensibilité. Observer son visage alors que son père lui demande de partir, est extraordinaire. La détresse, le chagrin, l’incompréhension, l’acceptation, tout se donne dans le silence de manière bouleversante. Elle est une immense interprète.
Quel travail ! Quel immense travail que de savoir jouer les oiseaux, les animaux, les brins d’herbe, la pluie, tout. (…) Dalila Khatir a veillé sur le travail vocal et musical.
On ne veut pas raconter plus car il faut voir, ressentir, découvrir Dans ce jardin qu’on aimait, il faut se rendre. Et vous voudrez y retourner.

Armelle Héliot