DCJ-A propos

Dans ce jardin qu’on aimait

Création 2022 au Festival d’Avignon

Cette création de Marie Vialle est une adaptation du roman de Pascal Quignard Dans ce jardin qu’on aimait. Pour l’écrire, il s’est inspiré de la vie de Simeon Pease Cheney, premier compositeur, cent ans avant Messiaen, à avoir transcrit les chants d’oiseaux.

Photo : Jean Louis Fernandez

Lors de la naissance de la fille de Simeon, Rosemund, sa femme, Eva Rosalba, meurt. Pendant une vingtaine d’années, il entretient le jardin de son épouse en souvenir d’elle.
Quand sa fille atteint l’âge où est morte sa mère, sa ressemblance et sa beauté sont telles que Simeon en est bouleversé. Il la chasse.
Il se retrouve seul et note tous les sons d’oiseaux qu’il entend venir pépier dans le jardin de sa cure. À sa mort, Rosemund publie à compte d’auteur le livre de son père Wood Notes Wild : Notes de la musique sauvage et fait ainsi découvrir son œuvre.

Avec cette création, Marie Vialle prolonge le dialogue avec Pascal Quignard.
Accompagnée sur le plateau par Laurent Poitrenaux, elle propose une traversée, entre texte, sons et chants, de cette histoire entre un père et sa fille et sur les traces de cette œuvre commune.

Photo : Jean Louis Fernandez

Conception et mise en scène : Marie Viallle
Avec : Laurent Poitrenaux et Marie Vialle
Texte :
Pascal Quignard, croisé avec des emprunts organiquement modifiés à Simeon Peace Cheney, Jean-Christophe Bailly, Blaise Cendrars, Gilles Deleuze et Felix Guattari, Vinciane Despret, Marielle Macé, Chris Marker, Dominique Meens, Olivier Messiaen, Baptiste Morizot, Antoine Ouelette, Jean-Claude Roché, Kōji Shidara,ainsi que d’autres textes de Pascal Quignard.
Adaptation : David Tuaillon et Marie Vialle
Scénographie et costumes : Yvett Rotscheid
Son : Nicolas Barillot
Lumière : Joël Hourbeigt
Travail vocal et musical : Dalila Khatir
Construction du décor : Pascal Brodin et son équipe, Ateliers du Théâtre national de Nice – Max Alfandari
Interprétation libre des partitions de Simeon Pease Cheney, Pascal Quignard
Régie Générale et lumière : Antoine Seigneur et Fabrice Barbotin (en alternance)
Photo de la chouette : Marc Blanchet
Chargée de production : Ysore Bonnardel
Remerciements à Eric Didry

Production : Compagnie Sur le bout de la langue / Théâtre du Bois de l’Aune
Coproduction : Théâtre national de Nice, Châteauvallon-Liberté scène nationale, Festival d’Avignon, La Comète Scène nationale de Châlons-en-Champagne, Théâtre du Bois de l’Aune (Aix en Provence), Les Célestins théâtre de Lyon, Théâtre Garonne – scène européenne de Toulouse, Comédie de Picardie Scène conventionnée (Amiens)
Avec le soutien de la DRAC Auvergne-Rhône-Alpes – ministère de la Culture, des Activités Sociales de l’énergie, du Centquatre-Paris, duThéâtre de la Bastille (Paris), du Théâtre de l’Odéon (Paris), du Théâtre de la Colline (Paris)
Avec l’aide de Sylvie Cruguet, François Chattot et Martine Schambacher


Représentations

Saison 2021 / 2022

– Le Centquatre – Paris : du 28 février au 11 mars 2022 – Résidence de recherche
– Théâtre de la Bastille – Paris : juin 2022 – Résidence de création
– Bois de l’Aune – Aix en Provence : 20 juin au 2 juillet – Résidence de création
Première : 9 juillet 2022 au Festival d’Avignon puis jusqu’au 16 juillet 2022

Saison 2022 / 2023

– Théâtre de la Bastille, Paris : résidence de reprise du 19 au 30 septembre 2022
– Théâtre de l’Odéon, Paris : résidence de reprise du 10 au 14 octobre 2022
– La Colline, Paris : résidence de reprise du 10 au 12 novembre 2022
– Théâtre du Bois de l’Aune, Aix en Provence : 17 et 18 novembre 2022
– Châteauvallon-Liberté scène nationale de Toulon : 23 au 25 novembre 2022
– Théâtre national de Nice : 30 novembre au 2 décembre 2022
– Théâtre de la Bastille, Paris : 16 janvier au 2 février 2023
– Théâtre Garonne, scène européenne de Toulouse : du 8 au 11 février 2023
– Les Célestins, Théâtre de Lyon : du 28 mars au 7 avril 2023
– La Comète, Scène nationale de Châlons-en-Champagne : 11 au 12 avril 2023